Ferme Solaire est fière d'avoir été sélectionnée par la Commission de Régulation de l'Énergie (CRE) en tant que lauréat de la huitième période de l'appel d'offres 2025/S 059-190628 portant sur la réalisation et l’exploitation d’Installations de production d’électricité à partir de l’énergie solaire « Centrales au sol ». Notre candidature portait sur la construction et l'exploitation d'une centrale solaire photovoltaïque de 999 kWc à Gurgy, dans l'Yonne. Ce projet illustre notre savoir-faire en matière de valorisation de sites dégradés et notre engagement pour la transition énergétique.
Le site, d'une superficie de 2 hectares, est une ancienne carrière exploitée dans les années 1970 et 1980. Ce terrain dégradé a ensuite servi de lieu de stockage pour des matériaux de construction. Le propriétaire a sollicité Ferme Solaire à l'été 2023 pour redonner vie au terrain désormais inutilisé. Après une étude approfondie, Ferme Solaire a décidé de développer une micro-centrale photovoltaïque et a acquis le site en septembre 2024.
Nos équipes ont géré l'intégralité du projet :
Une attention particulière a été portée à la préservation de la biodiversité, à la revégétalisation du site avec un couvert végétal permanent et à l'utilisation d'une structure démontable pour éviter l'artificialisation durable des sols. Le site bénéficie par ailleurs d'un cadre favorable, bordé de haies existantes et à proximité de l'autoroute A6, ce qui limite son impact visuel.
Le projet de Gurgy est le fruit d'une collaboration étroite avec les acteurs locaux. Ferme Solaire a veillé à une concertation continue avec le propriétaire foncier, la collectivité locale, la DDT et les services environnementaux, et la commune de Gurgy a été informée dès les premières étapes.
Le succès de ce projet démontre notre capacité à transformer des sites dégradés en sources d'énergie propre, en alliant performance économique et responsabilité environnementale. Le projet de Gurgy est le fruit d'une démarche collaborative, menée en concertation avec la commune, les services de l’État et les riverains. Il témoigne de l'acceptabilité locale de l'énergie solaire, confirmée par des études montrant que 88 % des Français sont favorables à l'implantation d'un parc photovoltaïque sur un terrain déjà dégradé.
Face aux objectifs climatiques et à la loi Zéro Artificialisation Nette (ZAN), la reconversion des friches industrielles et des terrains dégradés en centrales solaires s'impose comme un levier stratégique de la transition énergétique en 2025. Ces terrains, souvent inexploitables pour l'agriculture ou l'habitat, représentent un gisement foncier considérable. Selon le Cerema, la France comptait environ 150 000 hectares de friches en 2023, et la base de données BASIAS du BRGM recense plus de 130 000 sites potentiellement pollués.
Le développement du photovoltaïque sur ces surfaces offre des avantages majeurs : faible impact visuel, acceptabilité sociale accrue, et des procédures d'instruction simplifiées grâce au décret n°2021-1675. En moyenne, un hectare est nécessaire pour 1 MWc de puissance installée , et un terrain bien exposé peut produire entre 1 000 et 1 400 MWh par an. En outre, ces sites sans valeur peuvent générer une rente foncière stable pour les propriétaires, avec des loyers annuels moyens pouvant atteindre jusqu'à 10 000 €/ha/an.
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