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Avez-vous déjà aperçu, à proximité d’une usine, un terrain avec des taches d’huile, des broussailles ou encombré de déchets ? Il s’agit probablement d'une friche industrielle.
Selon le site vie publique la France compte environ 2 400 friches industrielles, couvrant au total une surface située entre 90 000 et 150 000 hectares du territoire national.
Les friches qui ont connu des activités industrielles sont le sujet de projets de réaménagement. Or ces activités laissent généralement une pollution rendant difficile et coûteuse la réhabilitation pour un nouvel usage.
Nous allons voir comment réhabiliter une friche industrielle de manière à lui redonner de la valeur, notamment par l’installation de panneaux photovoltaïques.
Les friches industrielles sont des terrains avec ou sans bâtiment qui n’ont plus d’usage ou d’activité et ayant eu auparavant une utilisation dans l’industrie : sidérurgie, cimenterie, déchetterie, etc. Il s’agit souvent d’un terrain pollué dont l’impact est négatif pour l’environnement, à cause des substances toxiques qui peuvent être présentes dans les sols.
On distingue quatre types de friches issues de l’industrie :
Les sites industriels sont généralement difficiles à caractériser, du fait du manque de réglementation commune à tous les terrains. Toutefois, le portail Géorisques établit la typologie des différentes friches et recense les terrains pollués en France.
Dépolluer et viabiliser les friches représente un coût de prise en charge important, qui peut être intimidant pour les porteurs de projet. Pour les accompagner, le plan ZAN (Zéro Artificialisation Nette) mis au point à la suite du Plan Biodiversité de 2018, entend réduire par deux l’artificialisation des sols en France d'ici à 2030.
En France, les friches se trouvent principalement dans les zones urbaines et périurbaines, souvent héritées des activités de l’Industrie du XXe siècle. Ces espaces abandonnés représentent des opportunités de reconversion pour des projets de développement urbain durable.
Dans de nombreuses villes, d’anciens sites industriels sont réaménagés en espaces de culture ou de loisirs, revitalisant ainsi les quartiers urbains. Cette reconversion est soutenue par les politiques publiques, visant à préserver le patrimoine tout en répondant aux besoins modernes de logements, d'activités économiques et de lieux de vie pour les habitants.
Le gouvernement encourage la recherche de solutions pour la dépollution et la réhabilitation des friches, afin de garantir le respect de l’environnement.
La réhabilitation de ces espaces a des avantages sur plusieurs niveaux :
L’installation d’une centrale photovoltaïque sur un terrain dégradé est de loin la solution la plus pertinente et rentable pour des terrains très dégradés et pollués, pouvant dégager des loyers annuels jusqu’à 13 000 euros par hectare.
Ces parcelles non constructibles sont soumises à plusieurs réglementations :
Les friches agricoles sont soumises au droit de préemption. Les SAFER (Sociétés d’Aménagement Foncier et d’Établissement Rural) ont en effet le droit d’acquérir les terres en priorité sous certaines conditions.
Pour rassembler les données de tous les territoires, le Cerema, qui dépend du gouvernement français, vient de mettre à jour Cartofriches, un outil répertoriant 7 200 friches agricoles et industrielles en France.
Il n’est pas évident à premier regard d’identifier l’historique d’un espace sur plusieurs années. La machine à remonter le temps de l’IGN est un outil qui rend un grand service pour connaître le passé d’un lieu et de ses environs. De même, vous pouvez vous aider des plateformes suivantes :
Enfin, un outil Google Earth permettent de suivre l'évolution foncière et les transformations de ces terrains, ainsi que le relief et l’aperçu de l’espace environnant à vol d'oiseaux. Ces outils ne remplacent cependant pas une vraie analyse professionnelle.
Pour constater l’état d’un site industriel, il faut faire appel à un bureau d’études spécialisé dans la dépollution. L’étude du lieu se fait sur plusieurs niveaux :
Les équipes opèrent sur le lieu un ou plusieurs carottages qui permettront de déterminer l’étendue et la nature de la pollution qui peut être de plusieurs types :
Ensuite, les déchets et risques sont traités ou contenus : bacs étanches pour éviter l’épandage, évacuation et sécurisation des déchets, vérification par sonde ou capteur de la qualité de l’air, etc.
Le processus de réhabilitation des bâtiments et usines nécessite une maîtrise technique et environnementale rigoureuse et l’intervention de professionnels agréés pour assurer la sécurité des travaux. Une dépollution totale n’est pas systématiquement nécessaire : certains projets de reconversion foncière permettent d’éviter les coûts de dépollution.
La construction d’un projet de réhabilitation de friche se fait en fonction d’un critère appelé la mutabilité. Elle se définit comme la capacité d’un terrain à être reconverti pour un autre usage, qu’il soit résidentiel, économique, naturel, patrimonial ou mixte. C’est le lieu qui souvent détermine l’usage futur de la friche, plutôt que l’inverse.
Pour établir une vision stratégique de l’usage futur du terrain, trois éléments doivent être pris en compte :
Pour aider à la prise de décision, la Direction Départementale des Ardennes a développé un cadre de gestion, un outil permettant d’évaluer la mutabilité d’un site.
Le financement d’un projet de dépollution et réhabilitation de friches est soutenu par le gouvernement. Des appels à projets nationaux sont organisés par le ministère de la Transition écologique, dans le but de financer les larges projets de réhabilitation de friches.
Dans le cadre du Fonds Vert, le Fonds Friche lancé par le ministère de la Transition écologique alloue à la réhabilitation des friches une enveloppe renouvelée chaque année. Les lauréats du Fonds Friche peuvent être des collectivités territoriales, des bailleurs sociaux et entreprises privées ou publiques locales. Ces allocations de budget sont très souvent faites sous la supervision de l’Ademe, l’Agence de la Transition Écologique, qui est aussi l’un des financeurs des projets de recyclage des friches.
Une ferme solaire est une installation de panneaux photovoltaïques qui permet de produire de l'électricité verte sans nécessiter de permis ou d’études approfondies.
Réhabiliter une friche industrielle en centrale photovoltaïque permet ainsi de rendre de la valeur au foncier. Cette implantation permet la production d’énergies renouvelables à faible impact sur l'environnement.

En Europe, plusieurs centres urbains ont vu une augmentation de leur attrait touristique grâce à la transformation de zones abandonnées en lieux culturels et d’intégration sociale ou des zones de loisirs. Des villes européennes comme Paris (Cité Fertile, La REcyclerie), Lisbonne (les docks, LX Factory) ou Berlin (RAW, EUREF) ont mis en place des projets de reconversion qui transforment ces espaces en quartiers urbains dynamiques et attractifs.
La construction de logements est possible au cas par cas si l’état du terrain permet l’obtention d’un permis de construire.
La réhabilitation de ces lieux permet non seulement de créer des pôles d’activité, mais aussi de préserver le patrimoine industriel historique. Le développement de nouvelles activités sur ces territoires attire de nouveaux habitants et dynamise l'économie locale, ce qui crée un cercle vertueux du point de vue de la Responsabilité Sociale et Environnementale (RSE).
La ferme solaire, ferme photovoltaïque ou centrale photovoltaïque consiste en l’installation de panneaux solaires sur un terrain pour y produire de l’électricité.
Cette utilisation de la friche présente de nombreux atouts pour les collectivités ou les acteurs privés :
La centrale solaire de l'ancienne base aérienne de Marigny dans la région Grand Est, inaugurée en 2021, s'étend sur 42 hectares d'une friche militaire. Elle produit 36 MWc d’électricité grâce 69 000 panneaux photovoltaïques, l'équivalent de la consommation électrique annuelle de 16 500 habitants.
Les friches industrielles constituent en effet des terrains prioritaires dans le cadre des appels d'offres de la Commission de Régulation de l’Énergie (CRE). Identifié comme “Cas 3” dans le cahier des charges, le développement d’installations photovoltaïques au sein de ces sites est valorisé, car l’impact environnemental des projets est moindre.
Les propriétaires publics ou privés de friche industrielle de plusieurs hectares peuvent faire expertiser leur terrain par nos experts. Grâce à notre simulateur de loyer, vous pouvez comprendre en quelques clics le potentiel solaire de votre terrain.
Si les critères correspondent pour l’installation d’un parc photovoltaïque, nous vous mettons en relation avec un à trois développeurs partenaires qui prennent en charge administrativement et financièrement votre projet.
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De manière générale, plus qu’un poids financier, une friche industrielle est souvent une belle opportunité d’amélioration du cadre de vie local. Ces lieux transfigurés doivent favoriser le bon développement de l’urbanisme et la protection de l’environnement.
Une friche industrielle peut avoir plusieurs emplois après dépollution et sécurisation :
Plus qu’un lieu mono activité, une parcelle située en centre ou périphérie de ville est propice à la création de projets hybrides comme les tiers lieux. Par exemple, le campus de l’EUREF à Berlin est un ancien site industriel dont les bâtiments ont été réinvestis en campus de recherche et de formation sur les énergies renouvelables.
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